Démocratie marcquoise : le double simulacre !

Tribune pour Images de Marcq pour mars 2021

Démocratie marcquoise : le double simulacre !

Comme vous, nous sommes convaincus de la nécessité d’une refondation de notre démocratie locale : donner réellement aux citoyens la possibilité d’intervenir plus directement, plus souvent, et co-construire les politiques publiques.

Simulacre de démocratie participative

A Marcq, la co-construction se résume en général à une réunion peuplée d’apparatchiks. L’exercice de démocratie directe n’est que l’occasion pour une majorité toujours sûre d’elle d’une communication descendante sur ce qui a été décidé.

La communication majoritaire ne manque ni de lyrisme ni de moyens pour vanter les « thinktank », afterwork, visio d’élus des quartiers et Facebook du maire : tout cela amuse, fait de jolies images pour les réseaux et un magazine municipal en papier glacé, bien lisse et propre.

Mais çà ne produit rien ou si peu au vu des moyens engagés et des attentes légitimes : un jardin partagé qui s’essouffle, des biobox sans conscience écologique durable, un kiosque au parc Valmy où finalement les techniciens ont décidé, des réunions de concertation avec les riverains où seuls quelques « riverains amis » sont invités (Rue du Collège).

Qui n’a pas été déçu de l’absence d’échange et de débat dans les rares réunions de quartier ? Quelle place pour les propositions de nos aînés au Conseil des Seniors? Quelle concertation avec les riverains sur Monoprix ? Sur la fiche Transpole ? Sur le site Doolaeghe ?

Simulacre de démocratie représentative

L’absence de dialogue, les rejets systématiques des propositions en commission démontrent un mépris des électeurs qui ne se sont pas déplacés en mars dernier et insultent ceux qui ont courageusement voté contre l’équipe du maire et pour des projets et une vision différents.

Ainsi, les délibérations du Conseil municipal (Conseil des jeunes, Conseils de quartiers etc.) sont mises en œuvre avant le vote en séance ; les questions des conseillers de la minorité sont qualifiées publiquement de « propos ne visant qu’à faire le buzz ». Pour que les citoyens s’engagent, il faut que les élus les laissent s’exprimer et soient prêts à écouter et entendre.

Cet engagement doit être vrai, sincère et humble : c’est le nôtre !

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