Proposition Parc Ducroquet

Planter des arbres c’est bien : mais çà ne suffit pas !

La Ville de Marcq « est fière » de planter des arbres pour réaliser une « forêt » urbaine. On « offre » aux particuliers des arbres à planter dans leurs jardins ou des plantes pour leur balcon. Les enfants des écoles marcquoises et des villes voisines plantent une « mini forêt » de 3600 arbres sur le site de l’aérodrome. Grande communication et petits moyens puisque ces arbres sont en fait financés par la région Hauts de France.

Si planter des arbres est une bonne chose a priori, et l’humanité va avoir besoin des arbres mais il faut jouer sur tous les autres tableaux. À savoir, préserver les dernières forêts primaires, zones humaines et prairies, et utiliser moins de surface agricole en passant à une alimentation moins carnée et en luttant contre le gaspillage alimentaire. Il faudrait aussi arrêter les usages qui entrent en compétition avec le stockage de CO2 et la sécurité alimentaire comme les biocarburants. »

A l’échelle de notre commune, c’est aussi la question de l’artificialisation des sols qui doit nous interpeller : chaque construction nouvelle (logements, équipements publics, complexe nautique privé, parking etc.) réduit fortement les surfaces captantes d’eau, les espaces verts intermédiaires etc.

Proposition Parc Ducroquet

On peut aussi être surpris des choix de végétalisation de nos espaces publics : des choix de variétés ou d’espèces tropicales (inadaptés à nos climats, au bilan carbone lourd etc.) comme pour le jardin « minorelle » (espace St Joseph) et les aménagements des abords du complexe cinématographique place Doumer.

Notre vision pour la ville et notre programme proposait une vision plus ambitieuse, plus raisonnées et plus durable sur ces sujets. La majorité en place continue d’avancer sans vision d’ensemble, sans concertation, ni avec la population, ni avec les autres collectivités, et mène une politique urbaine passéiste, faite exclusivement de béton et de bitume.

Nous le regrettons.

Décidemment à Marcq, le monde d’après ressemble furieusement au monde d’avant.