Tribune de février 2021

« Pression immobilière, dépression démographique … »

Les derniers chiffres de l’INSEE précisent qu’à fin 2017, la population de notre ville avait à nouveau baissé pour s’établir à 38600 habitants environ.

Nous avons été- peut-être comme vous – surpris par cette annonce relayée par la presse.

Qui aurait pensé que le nombre de Marcquois baissait autant alors que nous n’avons jamais ressenti aussi fortement la pression immobilière sur nos secteurs.

Nous construisons en effet beaucoup et avec pour chacun des programmes un nombre de logements sociaux minimum (aux alentours de 30%…). Et pourtant, si on en croit les chiffres, cela ne semble pas suffire !

Mais pour faire quoi en fait ? Souhaitons-nous franchir la barre fatidique des 40 000habitants ? Ou faut-il au contraire mettre un terme à l’urbanisation importante que nous rencontrons ?

Rappelons que notre programme prévoyait le gel des terrains du pavé stratégique et leur transformation en un grand parc boisé, une vraie forêt, non pas « urbaine » mais bien réelle…

Alors comprenez notre surprise lorsque nous avons appris la construction sur ces terrains d’un nouveau quartier composé de plus de 100 logements ! et qu’un permis avait été délivré pour la construction de 200 logements dans la rue Neu. Nous pourrions multiplier les exemples.

Pour nous, la réponse est claire :

STOP au béton

Et aux bouchons afin de conserver notre cadre de vie et la ville que nous aimons.

Les nouveaux équipements prévus (cinéma – jardin minorelle) fort couteux et parfois sujets à débat, n’attireront pas de nouveaux habitants.

Ce qui manque cruellement à notre ville, ce sont des logements « intermédiaires » alors que les programmes en cours de construction sont soit très luxueux et inaccessibles pour les primo accédants soit sociaux car du nombre de logements sociaux manquants dépend le montant de l’amende payée par notre ville à l’Etat.

Il faut donc construire modérément non plus à la faveur des promoteurs mais en fonction d’un schéma bien établi et définir le nombre de logements et leur typologie. La ville en a les moyens !

Laurence FORISSIER a souhaité laisser sa place à Jean François PICHON qui siège désormais à mes côtés. Bienvenue à lui et merci à elle !

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