CM de décembre (1/5) : forêt urbaine

Délibération 98-99 : de l’intérêt des arbres en ville.

Monsieur le Maire, mes chers collègues

Les deux délibérations qui sont proposées ce soir, affirment l’intérêt des arbres en ville. Nous ne reviendrons pas sur l’argumentaire, il est excellent, c’est celui que nous avons affirmé tout au long de notre campagne.

La question est plutôt : 6000 arbres éparpillés dans les jardins privés et sur tout le domaine public marcquois, très étendu, vous le savez (superficie de 14km2 !), peuvent-ils être qualifiés de forêt ?

Pour respirer, nous avons besoin de poumons. Non de bronchioles désorganisées éparpillées au petit bonheur la chance.

Ces poumons, nous les avions prévus dans notre programme, à l’endroit même où vous avez prévu de bétonner ; Nous reviendrons tout à l’heure sur le projet de balnéothérapie sur le pavé stratégique.

Or, de quoi les Marcquois ont-ils besoin : de 4 étudiants qui vont nous expliquer comment éparpiller nos arbres, en partie à, grand renfort de procédures administratives pour planter Un arbre dans son petit bout de jardin ?

Ou d’une intention politique et d’un projet construit et déterminé qui ferait barrage au béton et propulserait notre ville dans l’ère de demain : celle du développement durable ? 

Pour notre part, nous avons choisi : nous voulons la ville de demain, celle qui se développe en harmonie avec la nature. Nous réaffirmons que notre projet de « vraie forêt urbaine », parc DUCROQUET, est plus que jamais nécessaire et qu’il correspond à l’intérêt général.

Nous nous abstiendrons de ces deux délibérations car 6000 arbres, même éparpillés, c’est mieux que 0, mais nous regrettons le manque de vision politique, et d’organisation au long terme.