Conseil Municipal du 31 Mars 2016, prises de position de Denis TONNEL
La Voix du Nord 2 Avril 2016 : Cliquer sur la photo.
Notre compte-rendu :
Denis Tonnel par sa présence et ses interventions remarquées a apporté un nouveau souffle à l’opposition : être opposant à Marcq-en-Baroeul est difficile et demande beaucoup de courage.
Il y avait jeudi soir un contraste frappant entre la résignation des conseillers de la majorité qui ne pipaient mot et les membres de l’opposition : ces derniers, avec conviction faisaient entendre leurs différences.
Le Maire, ne maîtrisant plus sa colère passait de l’agressivité aux coups bas, sûrement pour tenter de faire taire la contestation : en effet, la frustration est grande de ne pas être véritablement associés aux prises de décision. Certains élus refusant même d’être une simple chambre d’enregistrement.
Délibérations concernant le Centre Hippique, la Ferme aux Oies, la Forge/librairie, l’Espace Bailly :
Denis Tonnel, nouvel opposant, réalise qu’Il ne fait pas bon critiquer le manque de concertation ni l’absence de cahiers des charges dignes de ce nom pour le choix des prestataires, que ce soit pour le Centre Hippique comme pour les autres projets cités.
Denis Tonnel a expliqué qu’iI ne suffit pas de remettre à un prestataire les clefs d’un équipement haut de gamme mais qu’il faut également créer les conditions de sa réussite : cette dernière passe par l’établissement d’un cahier des charges réaliste, transparent et public qui définit avec précision la nature et les objectifs du projet.
Il est également nécessaire de vérifier avec objectivité, si les candidats ont la capacité de respecter ce cahier des charges.
La surface financière doit aussi être vérifiée pour mener à terme le projet.
Enfin, pour qu’il soit viable et durable dans le temps, il faut un accord gagnant/gagnant pour les deux parties, ce qui n’a été le cas ni pour l’Estaminet ni pour le Centre Hippique.
Pour ce dernier, il aurait donc été préférable d’accompagner l’UCPA dans un 2e mandat, quitte à redéfinir le cadre de sa mission. Cela aurait évité de changer de prestataire : à qui va profiter ce changement ? En tout cas pas aux utilisateurs, puisqu’il va provoquer une augmentation des tarifs. Dommage, car la notoriété de l’UCPA, n’est plus à démontrer pour l’encadrement d’activités de loisir sur le plan national.
Délibération concernant le remboursement d’un emprunt de 3,3 M€ :
Denis Tonnel a pu constater qu’iI est également très mal vu d’interpeller le Maire sur l’opportunité de rembourser par anticipation, un emprunt de 3,3 millions d’euros au taux de 5,5%. Pourtant l’endettement par Marcquois s’élève à 94 €, ce qui est dérisoire !
Pour autant, il fait remarquer que : soit cet emprunt est nécessaire pour financer des projets, alors il faut le maintenir (sans s’interdire de renégocier le taux de 5,5%), soit cet emprunt est inutile, alors il s’agit d’une erreur de gestion : il ne fallait pas le souscrire.
Question : Pourquoi le montant des intérêts déjà réglés et le montant des pénalités de remboursement anticipé ne sont-ils pas détaillés dans la délibération ?
Nous considérons inutile le remboursement de cet emprunt. L’argent utilisé au remboursement serait bien plus utile affectée à d’autres projets ou à la baisse de la fiscalité qu’attendent tant les marcquois !
Délibération concernant la baisse de la taxe foncière de 1% :
Denis Tonnel a tenu à préciser que cette baisse est dérisoire. Il souligne qu’en Conseil restreint Pascal Lherbier en avait proposé une beaucoup plus significative, sans mettre à mal le budget. Cette proposition n’avait pas été retenue.
Avec la hausse des bases, et les différentes hausses déjà votées concernant les grilles de tarification des différents services, cette baisse ne sera pas ressentie pas les marcquois !
Délibération concernant la Police Municipale de nuit :
Denis Tonnel précise que la présence nocturne des policiers municipaux ne concerne que 4 nuits par semaine et encore de manière glissante ! Il doute également de l’efficacité d’un effectif composé de 4 personnes : 2 policiers affectés à la permanence et 2 policiers sur le terrain. Avec les vacances, les repos, les RTT, et les maladies… Comment ce dispositif pourrait-il fonctionner de façon efficace ? Combien de jours par an sera-t-il effectif ?
Il s’agit d’un premier pas. Mais plus un effet d’annonce qu’une réelle efficacité sur le terrain ! Les marcquois attendent autre chose !
Donnez-nous votre avis sur ces différents sujets : cela nous intéresse. Nous sommes ouverts à la discussion.
Notre volonté ? Etre porteurs d’idées constructives, pour un mieux vivre à Marcq.