VDN du 26 février 2019 : Marcq-en-Barœul: Un grand débat «très bien conduit»par UneNouvelleMarcq
L’association Une Nouvelle Marcq, de l’élu d’opposition Denis Tonnel, tenait à organiser son grand débat, lundi soir. Soit quelques jours après celui proposé par la Ville. Une soirée bien menée, selon Thérèse Lebrun, présente en tant que garante. Les organisateurs ont réussi à éviter les incursions de politique locale.
Bérangère Barret | 26/02/2019
L’ambiance
« Ce débat était très bien conduit. Vous avez réussi à aborder les quatre thématiques avec une bonne rigueur de temps. » Thérèse Lebrun, ancienne rectrice de La Catho et nommée, par le préfet, garante de la bonne tenue des grands débats dans le Nord, a visiblement apprécié la façon dont la soirée fut organisée et menée par deux membres de l’association politique marcquoise, Vincent Forissier et Jean-François Pichon. Très peu de politique locale, malgré la présence, parmi les organisateurs, de l’élu d’opposition Denis Tonnel, et dans le public, du représentant marcquois du parti Debout la France, Jean-Luc Landru. Beaucoup de propositions concrètes, nationales. La charte a été respectée par la bonne cinquantaine de personnes ayant fait le déplacement pour ce grand débat, salle Bourvil. Parmi elles, une vingtaine de femmes, une dizaine de jeunes.
Les propositions
Gratuité des transports en commun. La proposition, déjà évoquée durant le précédent grand débat marcquois, a fusé dès les premières prises de parole. Le sujet préoccupe visiblement. Dans la même thématique, un participant a rappelé une idée devenue presque lointaine : le canal Seine-Nord. « Je regrette qu’il ait pris du retard. Ce serait des centaines de camions en moins sur les routes. » Supprimer les avantages des anciens Présidents. Réintroduire services et commerces dans les campagnes, en incitant financièrement les installations, avec des « zones franches en campagne », notamment. Ou encore observer, analyser, étudier le fonctionnement des services de l’État pour, enfin, parvenir à des économies tout en améliorant l’efficacité. Voilà quelques-unes des propositions de la soirée.
Parole de jeune
Parmi les participants, assis juste à côté du doyen de la soirée (90 ans), se trouvait Anis, 21 ans. Dans un grand débat national où l’absence des jeunes est souvent déplorée, sa participation, active, était notable. « Je voudrais que les jeunes reprennent la parole, dit-il. Or, les pouvoirs publics ne font rien pour ça… » Parmi ses idées : développer les concours d’éloquence.