Conférence de presse de rentrée ! Lever les points d’interrogation et trancher dans les impôts
Voici l’article de Christian Furling, journaliste VDN (09/09/18)
Denis Tonnel veut lever les points d’interrogation et trancher dans les impôts
« C’est là que devait être construite une nouvelle salle de spectacle. On est mal assis au théâtre Charcot et le Pont des arts ne réglera pas le problème de salle. Il manque une salle digne d’une ville de 40 000 habitants », a répété Denis Tonnel.
Sur le futur collège des Rouges-Barres, aussi, le conseiller d’opposition aimerait avoir des lumières. « Le collège actuel devait être démoli et les élèves devaient déménager sur le site Transpole, où des travaux commencent à être réalisés. » Qu’en est-il ? Enfin, M. Tonnel aimerait connaître le projet envisagé sur le site « totalement à l’abandon » rue de Menin, en face du centre technique municipal.
Covoiturage, c’est un peu court
« Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, a assuré Denis Tonnel. On a le droit d’être informés, on apprend l’aboutissement de nouveaux projets dans la presse, les comités de quartier devraient être informés eux aussi, il faut une meilleure communication. » Et de citer comme parfait contre-exemple d’information le vote du Plan local d’urbanisation. « La monarchie, c’est fini, on a aboli les privilèges la nuit du 4 août », a appuyé le leader d’Une nouvelle Marcq.
La concertation est nécessaire aussi pour le covoiturage sur courte distance, a observé Jean-François Pichon. « Il faudrait une application mobile et un système géolocalisé », a-t-il ajouté.
Baisser les impôts
« La majorité dit que les impôts baissent, mais on demande une vraie baisse, visible, a souligné Denis Tonnel. Que le matelas de 25 M € ne serve pas seulement au fait du prince, mais à tous ceux qui l’ont constitué. M’Ciné n’avait jamais été annoncé dans aucun projet… Aujourd’hui, la baisse des impôts ne compense même pas la hausse des bases. On ne veut plus de l’homéopathie, mais une baisse chirurgicale. La ville en a les moyens. »
Cinéma. Malgré la mise au point du maire, Une nouvelle Marcq est persuadée que le Pont des arts aura un fort retard. Elle observe que le projet de Lille-Sud prendra un peu plus d’un an, contre trois à Marcq. « À Lille, le dossier est géré par un spécialiste. »
Monoprix. Denis Tonnel note l’apaisement des esprits. Mais lance : « On n’est pas du tout satisfait de la dernière réunion publique. On essaie de faire passer la pilule avec une baisse du nombre de logements et une hausse des places de parking. Ça ne suffit pas. C’est un projet immobilier lourd de conséquences, dans un quartier dont la mutation ne fait que commencer. » Où la concertation est indispensable et où « le maire doit défendre les Marcquois ».
Thierry Marx. À la signature de la convention pour l’école de Thierry Marx, ce vendredi, Denis Tonnel a regretté l’absence des habitants de la Briqueterie. Lui-même volontairement absent, il espère que le projet profitera aux Marcquois.