L’état du commerce à Marcq – intervention en Conseil Municipal (Juin 2018)

Monsieur Le Maire,

Mes chers Collègues,

La délibération qui nous est soumise vise à transformer les deux petites maisons que la ville possède rue Raymond Derain en commerces.

L’idée peut paraitre bonne mais la surface de ces deux habitations nous parait être une véritable contrainte pour la typologie de commerces capables de s’installer à ces deux emplacements.

Encore une fois, cela donne l’impression qu’il n’existe pas de véritable plan d’ensemble pour le commerce et l’artisanat à Marcq.

Mais que l’on bricole enopérant de ci, de la, sans aucun schéma directeur et sans une vision globale d’avenir.

On laisse s’installer qui veut ou il veut sans rencontrer ni les propriétaires, ni les entrepreneurs. Cela ne favorise pas l’implantation de commerces dont certaines typologiesmanquent si cruellement à notre ville.

Je sais, vous allez me parler à nouveau de la liberté du commerce inscrite dans la constitution et ce seul argument pourra justifier le manque cruel d’ambition qui caractérise la politique de promotion du commerce dans notre ville.

Alors bien sûr, vous pourrez aussi me parler de vos grands chantiers tels, la pose de  vitrophanies sur les vitrines des commerces vacants ou la mise en place de téléalarmes sur les lieux de vente.

Chantiers dont on connait les résultats homéopathiques et dont on imagine l’importance.

Alors gargarisons nous des quelques ouvertures et lançons à tout va les conclusions d’un observatoire du commerce dont aucun chiffre, ni aucune conclusion n’ont été présentés ni débattus en commission.

Soulignons tout de même le grand jeu « La chasse aux Oies » mis en place pour la seconde année dont on essaye toujours de comprendre le principe et dont les résultats très confidentiels ont été pourtant très largement mis en avant par la majorité.

Enfin, même la distribution du guide d’Enseignes de Marcq, qui permet aux commerçants une belle visibilité, a été cette année, réalisée par une société privée avec les résultats négatifs que l’on connait.

Bref, vous l’aurez compris, nous sommes tristes de cette situation.

Nous appelons de nos vœux une politique globale, un audit réel et des solutions concrètes. Nous souhaitons un investissement total, la mise en place d’un vrai plan d’aides directes, un vrai travail de fond et non pas juste de la communication.

Il vous reste un peu moins de deux ans Mr Le Maire. Nos commerçants et artisans le méritent. Ils en ont besoin.