4 ans de procédure, 30 mètres de distance : un emplacement « handicap » handicapant
La question du stationnement à Marcq en Baroeul est décidément une source inépuisable de bizarreries où absence de dialogue et gestion autocratique font de la vie de nos concitoyens un enfer.
Elle est un peu âgée cette dame de la rue Jean Jaurès au Pont. Elle souffre d’un handicap reconnu officiellement qui rend ses déplacements compliqués au quotidien pour ses courses, pour rejoindre le club d’ainés où elle est investie et où elle contribue au mieux vivre ensemble. Et depuis 2012, elle demande à ce qu’un emplacement de stationnement réservé aux handicapés soit positionné devant chez elle. Son mari est souffrant et elle même ne va pas bien du tout… Elle a écrit au maire, qui n’a pas répondu, elle a saisi le préfet qui l’a renvoyée vers le maire. Elle a contacté la Métropole Européenne de Lille (l’ancienne Communauté urbaine).
La MEL a répondu qu’il y en avait une à 30 mètres de chez elle, ce qui est vrai. Une enquête a été menée et a précisé que cette dame disposait aussi d’un garage pour son véhicule… dans la rue derrière. Sauf que certificat médical à l’appui, ces 30 mètres sont une épreuve olympique pour son état physique. Elle est aussi déjà restée bloquée dans son garage, incapable de rejoindre sa maison…
Il y a 4 emplacements réservés dans cette rue de Marcq en Baroeul. Ces 4 places sont le fruit de l’histoire des habitants de la rue et de leurs demandes au fil des années. Deux de ces places sont devenues inutiles et leur emplacement obsolète, les demandeurs et principaux utilisateurs ayant malheureusement disparu.
Aujourd’hui, pour soulager cette Marcquoise, il suffirait simplement de prendre un arrêté de voirie pour déplacer un panneau et un marquage au sol ou de créer une place supplémentaire réservée ce qui ne coûte rien !
Mais pour cela, il faudrait être à l’écoute de ses administrés.
Décidément, non « tout ne va pas très bien, Madame la Marquise »…